Jeudi 19 avril 2018 les eurodéputés ont adopté un nouveau règlement sur l’agriculture biologique.
Une des mesures autorise la « reproduction végétale de matériel hétérogène biologique » ce qui signifie concrètement que les agriculteurs bio pourront vendre leurs semences paysannes sans devoir les enregistrer sur le cahier officiel des espèces.
Mis en place depuis la seconde guerre mondiale, l’industrialisation des semences a eu pour effets pervers de réduire considérablement la variété et le nombre des aliments consommés, mais également d’induire un monopole écrasant des grands groupes agro-alimentaires.
Cette nouvelle mesure devrait permettre de relancer la biodiversité, de faciliter le passage à une agriculture plus responsable pour les petits producteurs et de limiter le poids des monstres du secteur. C’est en tout cas le but recherché, même si certain y voit également une ouverture pour les grands groupes de pouvoir exploiter cette « faille » de la réglementation pour déposer des semences moins homogènes comme les nouveaux OGM.
Difficile donc à ce stade d’avoir une idée globale des effets de cette nouvelle mesure qui n’en est pas moins une avancée notable vers la recherche d’une agriculture plus éthique à une époque où l’impact de l’industrie agro-alimentaire n’a jamais été aussi néfaste.
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